Internationale situationniste



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Situationniste - Courant d'inspiration marxiste - Marxisme - Mouvement artistique contemporain - Art moderne - Organisme fondé en 1957

L'Internationale situationniste (IS) était une organisation révolutionnaire désireuse d'en finir avec le malheur historique, avec la société de classes et la dictature de la marchandise, se situant dans la filiation de différents courants apparus au début du XXe siècle, surtout de la pensée marxiste d'Anton Pannekœk et de Rosa Luxemburg, du communisme de conseils, mais aussi du groupe Socialisme ou barbarie (Claude Lefort, Cornelius Castoriadis surtout) dans les années 1950. En ce sens, elle pourrait être apparentée à un groupe d'ultra-gauche. Mais elle représentait à ses débuts l'expression d'une volonté de dépassement des tentatives révolutionnaires des avant-gardes artistiques de la première moitié du XXe siècle, le dadaïsme, le surréalisme[1] et le lettrisme[2].

Formellement créée en juillet 1957 à la Conférence de Cosio di Arroscia, l'internationale situationniste est née du rapprochement d'un ensemble international de mouvements d'avant-garde, dont l'Internationale lettriste (elle même issue d'une rupture avec le Lettrisme de Isidore Isou), le Mouvement international pour un Bauhaus imaginiste, le Comité psychogéographique de Londres et un groupe de peintres italiens. Son document fondateur, Rapport sur la construction de situations... , a été rédigé par Guy Debord en 1957. Dans ce texte programmatique, Debord pose l'exigence de «changer le monde» et envisage le dépassement de l'ensemble des formes artistiques par «un emploi unitaire de l'ensemble des moyens de bouleversement de la vie quotidienne».

L'un des principaux objectifs de l'Internationale situationniste était l'accomplissement des promesses contenues dans le développement de l'appareil de production contemporain et la libération des conditions historiques, par une réappropriation du réel, et ce dans l'ensemble des domaines de la vie. Le dépassement de l'art fut son projet originel.

Aux débuts, les Situationnistes firent parler d'eux par l'utilisation du calembour comme arme politique. Montant en une soirée de fausses expositions de peintures contemporaines, peintes la veille en riant et en buvant des bières, applaudies au premier degré par toute l'intelligenzia snob et bourgeoise faisant l'opinion, ils tentèrent de démontrer l'inanité et le superficiel d'une culture bourgeoise convenue prise à ses propres pièges. De la même manière, inventant des artistes new-yorkais ou allemands complètement imaginaires, ils traînèrent un tout Paris "admiratif" à de magnifiques expositions de sculptures constituées de vélos volés la veille !

Puis l'IS s'est rapidement orientée vers une critique de la société du spectacle, ou société «spectaculaire-marchande», corroborée d'un désir de révolution sociale. L'année 1962 voit la scission entre «artistes» et «révolutionnaires» et l'exclusion des premiers.

D'un point de vue organisationnel, l'IS conserve la position particulièrement marxiste d'un parti théorique représentant le plus haut niveau de conscience révolutionnaire. La théorisation de cette position ne se fera qu'assez tardivement dans la Définition Minimum des Organisations révolutionnaires (IS n°11), adoptée par la 7°Conférence de l'IS en 1967, qui sera en France l'une des références du conseillisme selon mai 1968, et en 1969 dans les Préliminaires sur les conseils et l'organisation conseilliste (IS n°12).

Théorie (s) situationniste (s)

Le projet situationniste repose sur :

La révolution de la vie quotidienne ne peut se faire que dans le cadre de l'autogestion généralisée, sur des bases égalitaires, et en supprimant les rapports marchands. Elle s'appuie sur plusieurs idées :

Pour décrire le stade moderne du capitalisme, Guy Debord réutilise le concept de «spectacle» évoqué par Marx. Ce concept a plusieurs significations. Le spectacle est avant tout l'appareil de propagande du pouvoir capitaliste, mais c'est aussi «un rapport social entre des personnes médiatisé par des images».

«Le spectacle est la religion de la marchandise»

Il apparaît avec la société de consommation, dans les années 1930. Guy Debord distingue trois formes de spectacle, dont la dernière succède aux deux autres :

  1. le spectaculaire concentré des sociétés totalitaires (capitalisme d'État)  ;
  2. le spectaculaire diffus des sociétés libérales ;
  3. le spectaculaire intégré, qui est la fusion des deux premiers dans le cours de l'histoire. Anticipant ainsi la chute des démocraties socialistes et leur intégration dans le dispositif capitaliste global il offre une première définition de la post-politique.

Tandis qu'en Union soviétique et dans les pays de l'est le spectacle se concentre sur la personne du dictateur (Staline puis Khrouchtchev puis Brejnev), le spectacle se présente dans les sociétés libérales occidentales de manière diffuse, sous la forme de marchandises qui contiennent en elles-mêmes toute la propagande de l'idéologie capitaliste. Guy Debord observe que dans les années 1980 les deux formes de spectacle ont fusionné sous la forme du «spectaculaire intégré» : désormais, le spectacle n'est plus uniquement dans la marchandise, les rapports sociaux auxquels elle prédispose ou dans la simple propagande du pouvoir, «désormais, le spectacle est présent partout.» Il régit tout dans les relations entre les personnes, puisque désormais l'ensemble des rapports sociaux tendent à devenir des rapports marchands : les rapports sociaux ne sont plus que des rapports de seuls signifiants, c'est à dire de simulacres. Ils sont eux-mêmes des simulacres.

Au-delà même des rapports sociaux, le spectaculaire intégré est présent dans les choix de l'architecture, la géographie, le modelage des paysages, des consciences, la falsification de la nourriture et même la dégradation de la nature (pollutions diverses, radioactivité, réchauffement climatique, organismes génétiquement modifiés).

Actuellement, plusieurs organisations du mouvement altermondialiste puisent une partie de leurs idées dans la philosophie situationniste. Des groupes comme Antipub ou des écrivains comme Naomi Klein affirment s'inspirer des écrivains situationnistes.

La revue

L'Internationale situationniste produit ses travaux théoriques dans sa revue Internationale situationniste et en particulier dans deux livres : Traité de savoir vivre à l'usage des jeunes générations (1967), de Raoul Vaneigem et La société du spectacle (1967), de Guy Debord.

La revue Internationale situationniste fut aussi rédigée par Guy Debord, Mohamed Dahou, Giuseppe Pinot-Gallizio, Maurice Wyckært, Constant, Asger Jorn, Helmut Sturm, Attila Kotanyi, Jørgen Nash, Uwe Lausen, Raoul Vaneigem, Michèle Bernstein, Jeppesen Victor Martin, Jan Stijbosch, Alexander Trocchi, Théo Frey, Mustapha Khayati, Donald Nicholson-Smith, René Riesel, René Viénet, etc. 12 numéros furent publiés entre 1958 et 1969. Cette revue était un terrain d'expérimentation discursif et aussi un moyen de propagande.

Tout en étant en particulier un groupe de théoriciens, l'Internationale situationniste s'est illustrée par sa pratique dans deux occasions :

Un tableau dressé à la veille de Mai 1968

Les positions principales développées dans l'Internationale situationniste peuvent se résumer par cet extrait de la Définition Minimum des Organisations Révolutionnaires, adoptée par la 7e conférence de l'Internationale situationniste et reproduite dans le n°11 de la revue :

«Considérant que l'unique but d'une organisation révolutionnaire est l'abolition des classes existantes par une voie qui n'entraine pas une nouvelle division de la société, nous qualifions de révolutionnaire toute organisation qui poursuit avec conséquence la réalisation internationale du pouvoir absolu des Conseils Ouvriers tel qu'il a été esquissé par l'expérience des révolutions prolétariennes de ce siècle… Elle (l'organisation) critique radicalement toute idéologie comme pouvoir scindé des idées et idées du pouvoir scindé.»

Quoiqu'auto-dissoute en 1972, l'Internationale situationniste reste actuellement un mouvement peu ou mal étudié, surtout à cause de sa place significative dans l'histoire de la pensée de la politique et dans l'histoire des théories artistiques mais aussi par l'actualité de son discours critique. Les situationnistes ne reconnaissent pas non plus la propriété intellectuelle.

Dans ce sens, tout le monde pourra toujours se dire situationniste (ou disons, s'approprier et user théoriquement et quasiment, ou idéologiquement, des idées situationnistes), à condition évidemment de critiquer l'Internationale situationniste. Car un situationniste qui ne critiquerait pas les situationnistes n'en serait pas un : là réside la différence entre les situationnistes et ceux qu'ils dénonçaient eux-mêmes sous le terme de «pro-situs» (les adeptes de l'idéologie figés dans le «situationnisme»). En effet, le concept de «situationnisme» a toujours été dénoncé par les situationnistes, comme il sous-entendrait l'existence d'une idéologie situationniste avec ses dogmes et sa doctrine, ce qui est le contraire de la théorie situationniste, qui repose sur la critique permanente et le dépassement. En 1972, l'Internationale situationniste était devenue une forme d'organisation dépassée mais en particulier à dépasser car, selon elle , elle avait achevé son rôle historique. Les membres de l'IS ont par conséquent décidé de dissoudre leur organisation cette année-là. En 1974 et ensuite, des anciens membres exclus de l'Internationale situationniste ont alors créé l'Antinationale situationniste, les nexialistes, etc.

tracts diffusés par le comité d'occupation de la sorbonne et le C. M. D. O en mai-juin 1968

• télégramme de soutien envoyé au comité de grève de sud-aviation occupée • tract défintion minimum des organisations révolutionnaires

• tract camarades, l'usine sud-aviation de Nantes... (15 h) • tract vigilance ! (16 h 30) • tract attention ! (17 h) • tract attention aux manipulateurs ! attention aux bureaucrates ! (18 h 30) • tract mots d'ordre à diffuser désormais par l'ensemble des moyens (19 h) • tract en accord avec différents groupes politiques... (20 h)

• tract des ouvriers en grève de Renault (13 h) • télégramme envoyé à l'institut d'histoire sociale Amsterdam Pays-bas • télégramme envoyé au professeur Ivan Svitak Prague Tchecoslovaquie • télégramme envoyé à la zengakuren Tokyo Japon • télégramme envoyé au bureau politique du parti communiste de l'U. R. S. S. le kremlin Moscou • télégramme envoyé au burau politique chinois porte de la paix céleste Pékin • constitution au soir du 17 mai du C. M. D. O. (Conseil pour le Maintien des Occupations)

• tract rapport sur l'occupation de la sorbonne

• tract pour le pouvoir des conseils ouvriers

• tract adresse à l'ensemble des travailleurs

• tract c'est pas fini ! • tract communiqué du comité d'action poétique et prolétarienne

• dissolution du C. M. D. O.


L'internationale situationniste (complément)

Dès le début des années 50, les situationnistes avaient entrepris la critique de la société marchande dans sa modernité même. Mais à l'encontre de certains penseurs tiers-mondistes de cette époque, ils plaçaient la lutte de classes au centre d'un mouvement subversif dont l'épicentre se situait dans les pays développés. En élaborant le programme d'une insurrection qui cherche ses causes et son point d'application au cœur même de la vie vécue par leurs contemporains, ils se proposaient d'actualiser le programme énoncé par le Manifeste du parti communiste (1848) de Karl Marx et Friedrich Engels, compris comme l'effacement du travail au profit d'un nouveau type d'activité libre, la fin du malheur historique, l'autogestion généralisée, l'avènement de la société des maîtres sans esclaves, la réalisation de l'art.

L'Internationale Situationniste se proclamait anti-hiérarchique et se présentait comme un exemple de communauté critique dont les membres étaient censés s'approprier égalitairement la critique unitaire de l'ensemble des aspects de la vie. En posant cette exigence de cohérence entre la vie réellement vécue et les idées proclamées, elle prétendait ramener le dessein subversif des artistes novateurs au cœur du projet révolutionnaire.

Critiquant la nouvelle pauvreté dissimulée sous l'abondance de marchandises, elle prônait la décolonisation de la vie quotidienne dont elle pensait avoir identifié la misère présente comme le principal résultat du pauvre emploi des moyens techniques accumulés par le capitalisme moderne. Contre l'économie des besoins, elle revendiquait une économie du désir : «la société technicienne avec l'imagination de ce qu'on peut en faire».

S'attaquant aussi à l'idéologie, à la politique spécialisée ainsi qu'aux spécialistes généralement, dénonçant le militantisme comme activité aliénée, se réjouissant de la dislocation des familles et de «la disparition du minimum de conventions communes entre les gens, ainsi qu'à plus forte raison entre les générations», s'identifiant «au désir le plus profond qui existe chez tous, en lui donnant toute licence (... ) l'unique désir de briser l'ensemble des entraves de la vie», soucieux enfin de «fair (e) passer l'agressivité des blousons noirs sur le plan des idées», les situationnistes prétendaient inaugurer un style de vie, condition de participation à l'avant-garde.

En développant leur programme de repassionnement de la vie, ils avaient conscience d'avancer sur le terrain de leurs ennemis, gestionnaires, modernisateurs et publicitaires de la société marchande. Mais ils espéraient les prendre de vitesse et voir venir à eux les forces pratiques de la nouvelle insurrection.

Pour l'Internationale Situationniste, qui avait prévu le retour de la subversion dans les métropoles du capitalisme développé et annonçait en 1966 le déclin et la chute de l'économie spectaculaire-marchande, le mouvement de Mai 68 était le prélude à l'assaut décisif du prolétariat. Ne prétendant rien de moins qu'à représenter l'expression théorique générale d'un mouvement historique, mais visant explicitement dans sa victoire sa propre fin comme organisation scindée, elle s'est finalement dissoute au moment même où ses idées rencontraient le plus de succès.

Critique (s) (des) situationnistes

Partisans radicaux contre le travail aliéné (et aliénant) et le spectacle comme rapport social entre des personnes, médiatisé par des images, l'IS se refusa à toute aliénation de l'individu et étant un groupe prônant la libération de ce dernier, ils se refusèrent à toutes propositions formelles pouvant le diriger, ce qui fut vivement critiqué par d'autres mouvements de l'«extrême-gauche» de l'époque (le maoïsme ou le structuralisme).

Les critiques situationnistes, tant sur cette société que sur certains de ceux qui disent la combattre, furent cinglantes et «avant-gardistes», poussant au radicalisme la critique et l'action. Actuellement certaines personnes venant de tous milieux récupèrent Debord, mettant en avant sa personnalité et son style d'écriture, annihilant sa pensée. On a ainsi vu expositions et ouvrages littéraires dans certains lieux comme le Centre Pompidou (type d'institution particulièrement critiqué par les situationnistes). De plus, des conseillistes continuent à se dire situationnistes. Certains pensent cependant qu'il est abusif de se déclarer comme tel actuellement et que cela revient à une récupération du mouvement, dénoncée dès l'origine (l'IS voulait un dépassement de leur pensée et non la dogmatiser).

La «mouvance» situationniste

Membres de l'Internationale situationniste

Compagnons de route

Le nom du sinologue Simon Leys est fréquemment associé au mouvement situationniste, deux de ses livres étant venus confirmer l'analyse de ce mouvement envers le dispositif politique chinois : Les Habits neufs du président Mao et Ombres chinoises. Le style même de ces titres se situe d'ailleurs en ligne avec l'esprit de ce mouvement.

Les «situationnistes» après l'IS

Après l'autodissolution de l'IS, un certain nombre de groupes et de publications se réclamant d'une mouvance «post-situationniste» ont vu le jour. Leur rapport avec l'IS est quelquefois particulièrement lointain.

Annexes

Filmographie

Plusieurs de ces films sont disponibles désormais en DVD, surtout La Société du spectacle, ainsi qu'un coffret diffusé par MK2 vidéos.

Bibliographie

Textes situationnistes

Sur les situationnistes

Chansons

Liens externes

Notes et références

  1. Rapport sur la construction de situations et sur les conditions de l'organisation et de l'action de la tendance situationniste internationale
  2. le film Critique de la séparation
  3. Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation. Thèse une de la SdS
  4. cf Karl Marx et Friedrich Engels L'idéologie allemande (1845)  : «En effet, dès l'instant où le travail commence à être réparti, chacun a une sphère d'activité exclusive et déterminée qui lui est imposée et dont il ne peut sortir; il est chasseur, pêcheur ou berger ou critique critique, et il doit le demeurer s'il ne veut pas perdre ses moyens d'existence; alors que dans la société communiste, où chacun n'a pas une sphère d'activité exclusive, mais peut se peaufiner dans la branche qui lui plaît, la société réglemente la production générale ce qui crée pour moi la possibilité de faire actuellement telle chose, demain telle autre, de chasser le matin, de pêcher l'après-midi, de pratiquer l'élevage le soir, de faire de la critique après le repas, selon mon bon plaisir, sans jamais devenir chasseur, pêcheur ou critique.»
  5. «CAMARADES, L'usine Sud-Aviation de Nantes étant occupée depuis deux jours par les ouvriers et les étudiants de cette ville, le mouvement s'étendant actuellement à plusieurs usines (N. M. P. P. -Paris, Renault-Cléon et autres), LE COMITÉ D'OCCUPATION DE LA SORBONNE nomme à l'occupation immédiate de l'ensemble des usines en France ainsi qu'à la formation de Conseils ouvriers**. Camarades, diffusez et reproduisez au plus vite cet appel. Sorbonne, 16 mai [1968], 15 heures 30»
  6. Roger Langlais avait fait paraitre à Charenton, en 1970, Fin de l'ère chrétienne (aCCFR ; aIIHS ; IFHS ; B. N., 8° R. Pièce 28130). Cf. Pascal Dumontier, Les Situationnistes et mai 68. Théorie et pratique de la révolution (1966-1972), Editions Gérard Lebovici, 1990, 227 ; Pascal Dumontier fait figurer Fin de l'ère chrétienne, avec un lieu d'édition erroné, dans les «Sources rédigées du mouvement situationniste» ; cf. aussi, parmi d'autres publications, le Bulletin du Centre international de recherches sur l'anarchisme, n°21, Genève, C. I. R. A., automne 1970, 12 ; et Laurent Chollet, L'Insurrection situationniste, Dagorno, 2000 (ISBN 2-910019-59-4), 39.

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