Marxisme

Le marxisme est un courant politique se réclamant des idées de Karl Marx. Politiquement, le marxisme repose sur l'analyse de l'histoire et la participation au mouvement réel de la lutte des classes, pour l'abolition du capitalisme.



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Définitions :

  • marxiste - Relatif à ou appuyant la politique de w :Karl Marx (source : fr.wiktionary)

Le marxisme est un courant politique se réclamant des idées de Karl Marx (et dans une moindre mesure de Friedrich Engels). Politiquement, le marxisme repose sur l'analyse de l'histoire et la participation au mouvement réel de la lutte des classes, pour l'abolition du capitalisme. Karl Marx considérait en effet que «l'émancipation des travailleurs doit être l'œuvre des travailleurs eux-mêmes[1]».

«Je ne suis pas marxiste»

Marx lui-même a plusieurs fois dit, dans les dernières années de sa vie : «Moi, je ne suis pas marxiste», marquant sa volonté de se démarquer du «marxisme» auto-proclamé, le terme étant découvert autour de 1870 par des adversaires des proches de Marx au sein de l'Association internationale des travailleurs.

Engels le rapporte au moins par deux fois :

1°_ «Lorsque vous ne cessez de répéter que le «marxisme» est en grand discrédit en France, vous n'avez en somme vous‑même d'autre source que celle‑là ‑ du Malon de seconde main. Ce qu'on nomme «marxisme» en France est certes un article tout spécial, au point que Marx a dit à Lafargue : «Ce qu'il y a de certain, c'est que moi je ne suis pas marxiste» Lettre à E. Bernstein, 2 novembre 1882

2°_ Expression contre les hégeliens que «cet homme», Moritz Wirth, défend. Philosophie d'Hegel que Marx et Engels ont renié complètement depuis leur jeunesse. Cependant, on peut les qualifier de tendance hégélienne simplement dans la forme de l'étude. Ainsi, Engels compare cette «quantité d'amis de ce genre» aux broussistes de ci-dessus.

Ainsi, avec cette simple expression «Je ne suis pas marxiste», Marx voulait qu'on ne parlât pas de marxisme, mais de «socialisme rationaliste critique»[2], pour éviter qu'on attribuât à sa personne ce qui est le patrimoine théorique du prolétariat[3].

La pensée de Marx

Article détaillé : Pensée de Karl Marx.

Karl Marx a abordé à la fois la philosophie, la sociologie, l'analyse économique du capitalisme, ainsi qu'à partir de ces éléments a milité pour un projet révolutionnaire : le communisme, une société libre et égalitaire, débarrassée des inégalités, du salariat, du capitalisme, des États, et des frontières. Il est partisan d'une conception matérialiste de l'histoire, et a critiqué pour les dépasser les pensées de Hegel, Feuerbach...

Marx, observateur de l'évolution des sociétés humaines

Le concept de classe sociale n'a pas été découvert par Marx. Il a été employé par les fondateurs de l'économie politique (Smith, Ricardo) et dans la tradition de l'histoire politique française (Tocqueville). Pour les classiques anglais, les critères d'identités d'une classe résident dans l'origine des revenus : aux trois types de revenus, la rente foncière, le profit, et les salaires, correspondent les trois grands groupes de la nation, les propriétaires fonciers, les entrepreneurs et les travailleurs.

Chez les penseurs français, le terme de classe est politique. Pour Tocqueville, les classes existent dès que les groupes sociaux s'affrontent pour le contrôle de la société. Marx emprunte par conséquent aux économistes classiques l'idée implicite des classes comme facteur de production ainsi qu'aux historiens les classes et leur conflit comme producteur d'histoire.

Pour Marx, les classes sociales sont inscrites dans la réalité sociale. Leurs luttes déterminent le changement social comme phénomène durable. Les classes résultent d'un mécanisme particulièrement général de division du travail, qui s'est développé en même temps que l'appropriation privée des moyens de production. Les classes émergent lorsque la différenciation des tâches et des fonctions cesse d'être aléatoire pour devenir héréditaire. Il y a une tendance à la polarisation entre deux classes antagonistes. L'antagonisme entre les classes est le moteur de toute transformation qui affecte le fonctionnement de l'organisation sociale et modifie le cours de son histoire. Selon Marx le processus de production capitaliste crée deux positions : celle de l'exploiteur et de l'exploité. Les comportements individuels et les actions collectives sont expliqués par ces positions dans la reproduction du dispositif. Le conflit de classe est un trait culturel de la société. Les conflits sont le moteur principal des grands changements sociaux. Marx s'intéresse aux facteurs endogènes des changements, c'est-à-dire ceux qui naissent du fonctionnement même de la société.

Forces productives, rapports sociaux de production et mode de production

Chaque société peut se caractériser à un moment donné par son mode de production.

Un mode de production est un ensemble constitué par les forces productives et les rapports sociaux de production. À chaque étape de l'évolution sociale, le mode de production traduit un état de la société. Le mode de production est social car sans les forces productives, il ne saurait être question de production. Le mode de production ne peut par conséquent être réduit à son seul aspect technique. Les forces productives regroupent les instruments de la production, la force de travail des hommes, les objets du travail, les savoirs et les techniques en vigueur, l'organisation du travail. À l'occasion de ces activités de production, les hommes nouent entre eux des relations sociales. Le mode de production est un des concepts fondamentaux de Marx. La succession des modes de production peut être schématisé de la manière suivante : du communisme primitif on passe au mode de production esclavagiste, féodal, capitaliste, et enfin socialiste / communiste (les deux termes sont alors synonymes). Dans la société communiste, la contribution productive pourra mettre en application le principe résumé dans la formule : «De chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins».

En se développant, les forces productives entrent de plus en plus en contradiction avec les rapports sociaux de production qui n'évoluent pas au même rythme. Au-delà d'un certain seuil, le dispositif est bloqué. Une époque de révolution sociale commence qui a pour fonction de faire disparaître les rapports de production anciens pour permettre le développement de rapports plus conformes au niveau atteint par les forces productives.

Accumulation du capital, travail et sur-travail, aliénation

L'accumulation primitive du capital est définie comme le processus de création des conditions à l'apparition du capitalisme. La production du capitalisme suppose deux conditions préalables. Il s'agit de l'existence d'une catégorie sociale, constituée d'hommes dépourvus de moyens de production et contraints de vendre leur force de travail et de l'accumulation de richesses indispensables pour créer des entreprises de type capitaliste. Il faut par conséquent que soient réunies les conditions nécessaires à l'apparition de deux classes principales de la société capitaliste.

L'accumulation prend une grande importance dès l'avènement de la révolution industrielle. La distinction entre travail et force de travail est au centre de l'analyse de la répartition. Ce que vend l'ouvrier est sa force de travail. Sa rémunération s'établit à un niveau qui correspond aux dépenses socialement nécessaires pour assurer son renouvellement. C'est une marchandise comme une autre dont la valeur est déterminée par la quantité de travail social que demande la production. Ce qui est avancé ici est en outre fondé sur la théorie aristotélicienne de la marchandise qui distingue la valeur d'usage (ce que représente l'objet pour celui qui s'en sert) de la valeur d'échange (ce que l'objet permet d'acquérir). Dans le processus d'échange il y a par conséquent une inversion de la valeur d'échange et de la valeur d'usage ; ainsi, la monnaie d'échange est-elle une marchandise qui n'a pour valeur d'usage que sa valeur d'échange. Le schéma d'Adam Smith de la loi de l'offre et de la demande rend d'autre part compte de l'existence d'une valeur ajoutée au produit de laquelle le capitaliste tire profit mais pas le travailleur. En effet, les salaires sont issus de la valeur social de l'objet produit (la valeur social de l'objet produit dépend des matières premières, des outils de production mais aussi de la main d'œuvre indispensable à sa production). La valeur d'échange d'un produit, est cette valeur social, à laquelle on applique une plus-value fréquemment issue du sur-travail. C'est autour du bénéfice de cette valeur ajoutée que se dessine la lutte des classes car prolétaires comme capitalistes souhaitent se l'attirer à soi ; Marx va montrer que le travailleur est dans son plein droit de réclamer le bénéfice de cette valeur ajoutée comme elle est la valeur d'usage du travail même. Ce que fait le capitaliste, c'est par conséquent de faire du travail une marchandise qui coûte moins cher que ce qu'elle rapporte.

Or la force de travail a pour caractéristique de donner plus de travail que n'en nécessite son entretien. La plus-value est la valeur supplémentaire produite par le salarié que le capitaliste s'approprie gratuitement et légalement. L'augmentation de cette plus-value pour le capitaliste peut être obtenue par la prolongation de la journée de travail ou par l'augmentation de son intensité. La plus-value est la forme de la spoliation du prolétaire en régime capitaliste. Le profit est la forme modifiée de la plus-value qui se manifeste comme un excédent. C'est la recherche du profit qui forme le mobile principal du capitalisme. Les activités ne sont développées que si elles sont rentables et la rentabilité dépend du taux de profit obtenu (rapport entre le profit et la totalité des capitaux investis). L'accumulation du capital entraîne une baisse à long terme du taux de profit d'où une baisse tendancielle du taux de profit. C'est un indice des limites historiques du capitalisme. Si la modernisation a pour but explicite l'accroissement de la plus-value, il y a une substitution croissante entre le «travail mort» et le «travail vivant». Or il n'y a que le travail vivant qui soit créateur de valeur. Le travail mort étant le capital ne s'animant que par l'intermédiaire de la force de travail. De la sur-accumulation du capital (excès d'accumulation) découlera la paupérisation de la classe ouvrière. Le capitalisme est victime de sa propre logique. Il est de moins en moins capable de gérer ses contradictions et s'achemine vers une crise inéluctable.

La théorie marxiste du travail

Le travail n'est pas uniquement la transformation d'une donnée naturelle (car on pourrait alors le trouver aussi chez les animaux), il implique avant tout une faculté de représentation. La façon dont Marx va rendre compte de cette activité est complètement aristotélicienne comme elle débute par la représentation d'une fin, montrant par là que la fin est en même temps principe. Le travail est par conséquent en premier lieu une représentation compréhensive qui comprend la finalité de l'objet et change en cela de l'animal (l'écureuil conserve les noisettes par instinct et non par représentation sans cela il aurait déjà bâti des congélateurs à noisettes). Le produit du travail humain (expression redondante d'autre part) doit par conséquent exister parfaitement dans la représentation du travailleur, c'est à dire le travail vise parfaitement un objet qui remplirait idéalement une fonction.

Dans le Chapitre VII du Capital, Marx reprend par conséquent ce schéma aristotélicien dans lequel il fait du travailleur celui qui se subordonne à la fin qu'il s'est lui-même donnée. Le travail est par conséquent tel que l'individu s'identifie et se reconnaît dans ce qu'il a fait : en agissant, en œuvrant, l'homme met en œuvre les facultés qui lui sont propres, découvre son pouvoir de conceptualisation et peut perfectionner par là sa capacité de production. L'intelligence est par conséquent révélée par cette activité comme l'homme actualise dans son travail des facultés qui lui sont propres, ce qui induit un processus d'identification : dans les produits du travail, l'individu trouve par conséquent une part de son identité. Comme le travail participe à l'identité de l'individu, on peut bien dire que le travail est non seulement de l'avoir (i. e. du produire) mais également de l'être, en cela il y a par conséquent bien une dimension proprement ontologique au travail.

C'est pour cela que Marx accuse le mode de production industriel et capitaliste d'aliéner les travailleurs. En effet, le travailleur n'a plus, dans ce cas là, de représentation compréhensive de ce qu'il fait dans la mesure où il en ignore le produit final et par conséquent le pourquoi de son activité. L'enjeu lié à l'identité est par conséquent ici annulé puisque l'unique enjeu est celui de la rémunération. Ce qui est humain devient par là animal, relevant d'un réflexe, d'un automatisme mécanique (cf. le film «Les Temps modernes» de Charlie Chaplin).

En ce sens, on peut comprendre l'abolition de l'esclavage, non pas pour des soucis moraux mais bien pour des soucis économiques parce qu'il coûtait plus cher de maintenir les hommes dans l'asservissement dans le cadre de l'esclavage que dans celui du salariat (cf. le film «Queimada» de Gillo Pontecorvo avec Marlon Brando). Ainsi, la liberté n'a été donnée que pour donner l'occasion aux travailleurs de se croire hommes tandis qu'ils ne sont utilisés qu'à des fins primitives et par conséquent animales. Les individus n'ont été laissé être hommes que pour leur faire adopter un comportement animal.

La lutte des classes

Pour Karl Marx et Friedrich Engels, «l'histoire de l'ensemble des sociétés humaines jusqu'à nos jours n'est que l'histoire de la lutte des classes[4]» (même si dans une note ils reviennent sur cette affirmation).

Marx définit les éléments essentiels qui forment une classe sociale. La position de l'individu dans les rapports de production (travailleur ou exploiteur) est selon lui le principal élément qui permet la définition de la classe sociale. En même temps, Marx considère que pour qu'il y ait véritablement une classe, il doit y avoir une conscience de classe : la conscience d'avoir en commun une place dans la société. Marx a remarqué qu'il ne suffit pas que de nombreux hommes soient côte à côte sur un même plan économique pour qu'un esprit de classe se forme. Selon Marx, les acteurs centraux de la lutte des classes sont , à l'époque capitaliste, les bourgeois et les prolétaires. Le socialisme (ou le communisme) forme pour lui l'état de la société débarrassée des divisions en classes sociales, et par conséquent une société sans lutte de classes.

Le marxisme : analyse relative tenant compte des circonstances

Les méthodes d'analyse de Karl Marx se basent sur l'étude de l'histoire économique et sociale. On peut penser qu'il serait contraire à cette méthode que de chercher à appliquer à la lettre ce que propose Karl Marx, sans tenir compte des modifications structurelles de la société. Au contraire, il conviendrait, en s'inspirant de ses textes, d'analyser la situation économique et politique de notre temps et de chercher à remédier à ses défauts. Il semble par conséquent contradictoire de considérer la pensée marxiste comme une doctrine, c'est-à-dire une chose figée dans le temps, tandis qu'il voit dans l'histoire une évolution. Le marxisme analyse en observant la situation matérielle, politique, économique et sociale. Mais cette situation fluctue au cours du temps et selon l'endroit, et c'est pourquoi les marxistes fluctuent leurs analyses selon le temps, du lieu, des circonstances, et aussi de leur sensibilité politique.

Les courants

Au cours du XXe siècle, le marxisme s'est divisé en plusieurs courants, certains s'en éloignant particulièrement fortement :

Critique et défense du marxisme

Article détaillé : Critiques du communisme.

Les conséquences pratiques de l'application du marxisme sur le champ politique sont objet de débats, de même que le rapport concret avec la pensée marxiste des différents gouvernements s'en étant réclamés dans le courant du XXe siècle. Le rapport du marxisme au totalitarisme est controversé, certaines critiques portant non seulement sur les actions des régimes déclarant s'inspirer du marxisme, mais sur la pensée de Marx elle-même.

Des régimes politiques dictatoriaux pratiquant l'économie planifiée, désignés après la Deuxième Guerre mondiale sous le nom collectif de bloc de l'Est, se sont revendiqués du marxisme-léninisme. Même si plusieurs courants marxistes se sont opposés à l'URSS dès son apparition, la majorité des principaux partis communistes, en partie financés par le régime soviétique, lui sont restés fidèles pendant des décennies.

André Glucksmann, ancien maoïste, a développé dans son ouvrage La Cuisinière et le mangeur d'hommes (1975) la thèse selon laquelle de telles dictatures formaient des conséquences «nécessaires et prévisibles» du modèle marxiste, dans le cadre exact de la lutte des classes simplement adapté à ce nouveau mode de production. Il ajoutait que la dictature ne peut qu'engendrer une nouvelle classe dominante, la Nomenklatura et l'appareil du parti, et concluait que le marxisme «ne produit pas uniquement des paradoxes scientifiques, mais des camps de concentration»[5].

Dénonçant le discrédit apporté selon lui sur le marxisme par son utilisation dans les régimes communistes, Alexandre Soljenitsyne déclarait «le marxisme est tombé si bas qu'il est devenu simplement un objet de mépris»[6]. S'interrogeant sur les rapports entre marxisme et totalitarisme, Raymond Aron écrivait dans ses mémoires : «Faut-il conclure que le socialisme soviétique sort logiquement de la pensée de Marx ? Qu'il forme la réalisation authentique de l'idée socialiste-marxiste ? L'homme Marx qui plaida toute sa vie pour la liberté de la presse, révolté par tempérament, nous l'imaginons mal apologiste d'un État despotique. (... ) La question décisive se situe ailleurs. L'idée socialiste, poussée jusqu'au bout, jusqu'à la négation de la forme marchandise, avec l'égalité pour objectif, n'aboutit-elle pas obligatoirement ou tout au moins, logiquement, à un régime de type soviétique ? A. Zinoviev plaide cette thèse et je la défendrais actuellement[7]

Une distinction est cependant le plus souvent établie entre la théorie marxiste elle-même et les régimes politiques qui s'en sont , plus ou moins directement, réclamés. Boris Souvarine, analyste particulièrement critique des régimes dits communistes, établissait un distinguo entre le marxisme, objet «complexe et variable», et d'autre part le léninisme et le marxisme-léninisme : «Lénine cite Marx pour justifier le régime soviétique identifié à la "dictature du prolétariat", tandis que Marx entendait par cette expression une "hégémonie politique" résultant du "suffrage universel"; ce qui n'a rien de commun avec le monopole d'un parti, l'omnipotence d'une "oligarchie" (Lénine dixit), un Guépéou inquisitorial et un archipel du Goulag»[8].

Daniel Bensaïd, théoricien trotskiste, a quant à lui dénoncé la thèse selon laquelle «C'est à Marx en personne, et non à Staline ou à Lénine, que remonterait le péché originel et la métamorphose implacable du paradis socialiste en enfer totalitaire», commentant : «Accusé de porter en lui le totalitarisme, le marxisme lance au contraire le défi le plus radical à toute forme d'incarnation du pouvoir. En traçant la perspective du dépérissement de l'État, il envisage l'exercice transitoire d'un pouvoir délocalisé et "désincorporé", d'une démocratie sociale qui marquerait réellement la sortie de notre préhistoire religieuse et mythologique»[9].

Le scientifique marxiste Anton Pannekœk écrivait en 1938 que l'URSS était un régime capitaliste d'État, et que le bolchevisme «n'a jamais été marxiste»[10].

Notes et références

  1. «[…] l'émancipation de la classe ouvrière doit être l'œuvre des travailleurs eux-mêmes», Statuts de l'association internationale des travailleurs, Karl Marx, 1864.
  2. Georges Haupt, "De Marx au marxisme", L'Historien et le Mouvement social, La Découverte, 1980, p. 93.
  3. Karl MARX et Friedrich ENGELS, LA COMMUNE DE 1871, Lettres et déclarations pour la majorité inédite - Traduction et présentation de Roger Dangeville -, Union générale d'Éditions, Paris, 1971, 322p, p. 4 (format pdf)
  4. Manifeste du Parti communiste, K. Marx et F. Engels, 1848
  5. André Glucksmann, La Cuisinière et le Mangeur d'Hommes - Réflexions sur l'État, le marxisme et les camps de concentration, Seuil, 1975, p. 63.
  6. Soljenitsyne, l'éclaireur, Pierre Rousselin, Le Figaro, 4 mai 2008
  7. Raymond Aron, Mémoires, Julliard, 1983, p. 668.
  8. Article «Soljenitsyne et Lénine», Est et Ouest , 1er avril 1976, reproduit dans le recueil Chroniques du mensonge communiste, Commentaire/Plon, 1998 (citation pp. 24-25).
  9. «Marxisme contre totalitarisme», site web de la Ligue communiste révolutionnaire, 14 août 2007.
  10. Anton Pannekœk, Lénine philosophe.

Voir aussi

Bibliographie

Quelques ouvrages de Karl Marx :

Théoriciens se revendiquant du marxisme, ou inspirés par Marx

Ne pas confondre

Liens externes

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 17/12/2009.
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