Offensive des cent régiments
Le nom d'Offensive des cent régiments sert à désigner un ensemble d'attaques de la Huitième armée de route commandée par des officiers membres du Parti communiste chinois contre l'Armée impériale du Japon, durant la guerre sino-japonaise.
Catégories :
Bataille de la Chine - Bataille du Japon - Bataille de 1940 - Seconde guerre sino-japonaise - Parti communiste chinois - Organisation marxiste-léniniste - Maoïsme - Courant d'inspiration marxiste - Marxisme
Le nom d'Offensive des cent régiments (????) sert à désigner un ensemble d'attaques de la Huitième armée de route commandée par des officiers membres du Parti communiste chinois contre l'Armée impériale du Japon, durant la guerre sino-japonaise.
Les communistes chinois, par cette offensive, contre-attaquaient suite à de nombreuses opérations de répression lancées contre eux par les Japonais et par le gouvernement collaborateur de Nankin. Les troupes du Parti communiste, intégrées depuis 1937 à l'armée nationale révolutionnaire au sein du deuxième front uni, étaient plus habituées à mener des opérations de guérilla. Par cette opération ambitieuse employant des forces militaires conventionnelles, les communistes affirmaient ainsi leur importance comparé au Kuomintang dans la lutte contre l'occupant japonais, alors même que les troupes nationalistes sortaient affaiblies de la bataille de Zaoyang-Yichang.
La première partie de l'offensive impliqua surtout une série d'attaques contre les voies de communication japonaises, infligeant des dégâts à la logistique de l'armée impériale : les communistes parvinrent surtout à détruire plusieurs centaines de kilomètres de voies ferrées. En septembre, dans la seconde partie de l'offensive, les troupes communistes affrontèrent directement les soldats japonais. Cette seconde phase fut moins heureuse sur le plan stratégique : les pertes essuyées du côté chinois furent assez importantes, et l'offensive amena les Japonais à intensifier leurs opérations de répression contre les communistes à partir de la fin 1940.
Conséquences
En 1941 et 1942, les Japonais pratiquèrent d'importantes opérations de représailles anti-communistes dans le cadre de leur politique de terre brûlée désignée sous le nom de Sankō sakusen, ce qui aurait amputé les effectifs communistes d'environ 100 000 hommes, tout en frappant particulièrement durement les populations civiles. [3].
Malgré les succès rencontrés pour plusieurs objectifs, l'opération fut reconnue comme trop coûteuse en vies humaines par les chefs communistes qui, face aux particulièrement lourds dommages causés ensuite à leurs troupes par les représailles japonaises, préférèrent ensuite revenir à des tactiques de guérilla jusqu'à la fin du conflit.
Mao Zedong fut en outre mécontent que Peng Dehuai, en menant cette opération, ait révélé au Kuomintang les effectifs des forces armées communistes. Plus tard, au cours de la révolution culturelle, il usa surtout de ce prétexte pour obtenir l'élimination de Peng Dehuai.
Notes et références
Recherche sur Google Images : |
"L'arrivée de l'Armée rouge." L'image ci-contre est extraite du site fr.wikipedia.org Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur. Voir l'image en taille réelle (300 x 197 - 17 ko - jpg)Refaire la recherche sur Google Images |
Recherche sur Amazone (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 17/12/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.